Éric Pineault

Éric Pineault

Professeur
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Informations générales

Cheminement académique

Éric Pineault est membre de l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM et préside son comité de la recherche, il est également chercheur associé à la Chaire de recherche UQAM en transition écologique et directeur scientifique du Pôle sur la ville résiliente.
Titulaire d'un doctorat en cotutelle en économie des institutions et en sociologie de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris et de l'université du Québec à Montréal (2002). Depuis, le coeur de ses recherches consiste à contribuer à l'économie politique et à la théorie critique du capitalisme avancé. Ses recherches doctorales (1999-2002) portaient sur l'émergence et les structures d'un régime d'accumulation financiarisée dans le capitalisme avancé. En 2003, il devient professeur au département de sociologie de l'université du Québec à Montréal (UQAM), où il continue à analyser la financiarisation, mais d'un point de vue plus empirique, ce qui a mené à plusieurs publications sur les impacts de ce régime sur les firmes et les ménages.

Après la crise de 2008, ses recherches se concentrent sur les impacts structuraux et macro-économiques des politiques d'austérité, qu'il analyse comme une forme de lutte de classe menée par le haut de la société. Ce programme de recherche a été élaboré en collaboration avec les mouvements sociaux et syndicaux de lutte contre ces politiques au Québec. En parallèle, Eric Pineault développe un cadre analytique permettant d'étudier le développement du secteur extractif au Canada, en particulier la manière dont l'industrie des sables bitumineux façonne la trajectoire du capitalisme canadien. C'est dans ce contexte qu'il s'est initié aux travaux en métabolisme social et en économie écologique qui sont depuis le point focal de ses recherches et écrits. Ses recherches actuelles sur l'écologie sociale du capital portent sur l'intégration de ses approches et de leurs concepts à l'économie politique du capitalisme avancé. Il s¿intéresse également à la transition énergétique au Québec dans une perspective de décroissance.

Unités de recherche

Partenaires (organismes, entreprises)

  • Front commun pour la transition énergétique

Affiliations externes principales

Enseignement
Services à la collectivité

Eric Pineault collabore depuis plusieurs années avec le mouvement syndical en recherche et formation sur différents enjeux d'économie politique, en particulier les finances publiques et questions fiscales, les PPP, l'austérité et les politiques de relance en temps de crise. Avec La Fédération des travailleurs du Québec il participe à des formations sur le développement régional et la transition écologique, il intervient régulièrement au Collège du Fonds de la FTQ.
Il collabore depuis 2014 avec des organisations du mouvement écologiste et climatique, dont la coalition "Coule pas chez nous" et puis le Pacte pour la transition et le Front commun pour la transition énergétique.

Directions de thèses et mémoires

Thèses de doctorat
Mémoires
Essais
  • Marinier, Laurence. (2023). Impacts des changements climatiques sur l'agriculture au Québec : quelles opportunités pour les productions végétales ?. (Essai). Université du Québec à Montréal.

Publications

Articles scientifiques
  • Brand, U., Muraca, B., Pineault, É., Sahakian, M., Schaffartzik, A., Novy, A., Streissler, C., Haberl, H., Asara, V., Dietz, K., Lang, M., Kothari, A., Brad, A., Pichler, M., Plank, C., Velegrakis, G., Jahn, T., Carter, A., Qingzhi, H.,... Görg, C. (2021). From Planetary to Societal Boundaries: an argument for collectively defined self-limitation. Sustainability. Science, Practice and Policy, 17(1), 264–291. http://dx.doi.org/10.1080/15487733.2021.1940754.
  • Pineault, É. (2021). The ghosts of progress: contradictory materialities of the capitalist Golden Age. Anthropological Theory, 21(3), 260–286. http://dx.doi.org/10.1177/1463499620980292.
  • Schaffartzik, A., Pichler, M., Pineault, É., Wiedenhofer, D., Gross, R. et Haberl, H. (2021). The transformation of provisioning systems from an integrated perspective of social metabolism and political economy: a conceptual framework. Sustainability Science, 16, 1405–1421. http://dx.doi.org/10.1007/s11625-021-00952-9.
  • Pineault, É. (2019). From Provocation to Challenge: Degrowth, Capitalism and the Prospect of “Socialism without Growth”: A Commentary on Giorgios Kallis. Capitalism Nature Socialism, 30(2), 251–266. http://dx.doi.org/10.1080/10455752.2018.1457064.
  • Pineault, É. (2019). “A Moloch demanding the whole world as a sacrifice”. The structures of financial capital in the early 21st century. Große Transformation? Zur Zukunft moderner Gesellschaften. Sonderband des Berliner Journals für Soziologie, (Numéro spécial du Berlin Journal of Sociology), 119–146. http://dx.doi.org/10.1007/978-3-658-25947-1_6.
  • Pineault, É. (2018). The capitalist pressure to extract: the ecological and political economy of extreme oil in Canada. Studies in Political Economy, 99(2), 130–150. http://dx.doi.org/10.1080/07078552.2018.1492063.
  • Pineault, É. (2014). La dépossession tranquille. Liberté, 302, 10–19. https://id.erudit.org/iderudit/70529ac.
  • Pineault, É. (2013). La Panacée. Liberté, 300, 30–32. https://id.erudit.org/iderudit/69422ac.
  • Pineault, É. (2013). Réification et massification du capital financier: une contribution à la théorie critique de la financiarisation à partir de l'analyse de la titrisation. Cahiers de recherche sociologique, (55), 117–154. http://dx.doi.org/10.7202/1027684ar.
  • Pineault, É. (2013). Économie politique et sociologie du capitalisme avancé. Cahiers de recherche sociologique, (55), 5–17. http://dx.doi.org/10.7202/1027679ar.
  • L'Italien, F., Hanin, F., Duhaime, É. et Pineault, É. (2012). La financiarisation du secteur forestier : le cas de Produits Forestiers Résolu. Revue Interventions économiques/Papers in Political Economy, (44). http://dx.doi.org/10.4000/interventionseconomiques.1594.
  • Pineault, É. (2012). Québec's Red Spring, an essay on ideology and social conflict at the end of neoliberalism. Studies in Political Economy, 90(1), 29–56. http://dx.doi.org/10.1080/19187033.2012.11674990.
  • Duhaime, É., Hanin, F., L’Italien, F. et Pineault, É. (2010). Financiarisation de la stratégie d’entreprise et restructuration de l’industrie forestière. Étude de l’entreprise Tembec. Recherches sociographiques, 51(1-2), 125–150. http://dx.doi.org/10.7202/044696ar.
  • Dufour, F.G. et Pineault, É. (2009). Quelle théorie du capitalisme pour quelle théorie de la reconnaissance ? Politique et Sociétés, 28(3), 75–99. http://dx.doi.org/10.7202/039005ar.
  • Fontant, J.-M. et Pineault, É.(dir.). (2008). D'un regard désenchanté. La théorie de la régulation revisitée [Numéro spécial]. Cahier de recherche sociologique, (45). https://www.erudit.org/fr/revues/crs/2008-n45-crs1518250/.
  • Pineault, É. (2008). Quelle théorie critique des structures sociales du capitalisme avancé ? Cahiers de recherche sociologique, (45), 111–130. http://dx.doi.org/10.7202/1002502ar.
  • Fontant, J.-M. et Pineault, É. (2008). Régulation et analyse critique du capitalisme. Cahiers de recherche sociologique, (45), 5–9. https://doi.org/10.7202/1002495ar.
  • Fontant, J.-M. et Pineault, É. (2006). Quel renouveau pour la sociologie économique ? Revue Interventions économiques, (33). http://dx.doi.org/10.4000/interventionseconomiques.735.
  • Pineault, É. (2003). Pour une théorie de l'institution monétaire : actualité du Treatise on Money. Actualité Économique, 79(1-2), 101–106. http://dx.doi.org/10.7202/009677ar.
  • Pineault, É. (2003). Prolégomènes à une théorie critique du capital financier : liquidité du capital et développement de l'institution financière de la modernité. Société (UQAM, Département de sociologie), (23), 213–279.
Chapitres de livre
  • Hussey, I., Pineault, É., Jackson, E. et Cake, S. (2020). Boom, bust, and consolidation: corporate restructuring in the Alberta oil sands. Dans W.K. Carroll (dir.). Regime of Obstruction: How Corporate Power Blocks Energy Democracy (p. 41–71). Athabasca University Press.
  • Pineault, É. (2020). The growth imperative of Capitalist Society. Dans C. Burkhart, M. Schmelzer et N. Treu (dir.). Degrowth in Movements (p. 29–43). Zero Books.
  • Pineault, É. (2018). Cashing in and Maxing out. Financialization and Class in North America. Dans T. Haubner et T. Reitz (dir.). Marxismus und Soziologie (p. 61–81). Beltz.
  • Pineault, É. (2018). Préface. Dans I. Angus. Face à l’Anthropocène. Écosociété.
  • Pineault, É. (2017). No deal Capitalism: Austerity and the Unmaking of the North American Middle Class. Dans B. Evans et S. McBride (dir.). Austerity, the lived experience (p. 63–96). University of Toronto Press.
  • Pineault, É. (2017). Quelle économie, pour quelle écologie. Dans N. Brunet, P. Freire Veira, M. Saint-Arnaud et R. Audet (dir.). L’espoir malgré tout (p. 115–134). Les Presses de l'Université du Québec.
  • Pineault, É. (2014). Les éléments de la circulation financière. Dans A. Isla et M. Hattab-Christmann (dir.). La crise du capitalisme financiarisé (p. 180–200). Presse de l'université Toulouse 1 Capitole.
  • Pineault, É. (2014). Neoliberalism as class struggle. Dans D. Baines et S. McBride (dir.). Orchestrating Austerity (p. 165–189). Fernwood.
  • Pineault, É. (2012). Financiarisation, crédit et théorie critique. Dans F. Dupuis-Déri (dir.). Par dessus le marché! (p. 49–89). Écosociété.
  • Pineault, É. (2011). Postface. Dans J. Stanford. Petit cours d'autodéfense en économie. Lux.
  • Pineault, É. (2009). Capital, valeur et réversibilité : recherche sur les fondements de l'approche marxienne du capital financier. Dans O. Clain (dir.). Marx Philosophe. Nota Bene.
Livres
Rapports de recherche ou techniques